Un roman exceptionnel, mystérieusement resté inédit en France depuis sa parution en 1982 ; un chef-d’œuvre du noir enfin extirpé de l’oubli !

1968, Hollinsford, New Hampshire. Élevé par son père, Jesse a toujours été un outsider au comportement inquiétant, rejeté par les autres enfants du village. Avec l’adolescence, les choses ne s’arrangent pas. On l’accuse aujourd’hui d’avoir violé une jeune fille, on le menace d’un placement en institution spécialisée. Mais tout ce qui le préoccupe, ce sont les images du Vietnam qu’il suit obsessionnellement à la télévision, celles de cette guerre où est parti son frère Jeff, qu’il idolâtre.

Mais quand Jeff, son frère aîné, adulé, rentre du Vietnam, rien ne se passe comme Jesse l’espérait. Jeff ne cadre pas avec l’image de cette guerre que Jesse n’a fait que fantasmer, au travers des images télévisées. Ce sera pour Jesse le début d’une escalade meurtrière à la noirceur extrême.

Lorsque les pulsions adolescentes rencontrent le handicap mental (?), un contexte famial perturbé (peut-être ?) ou encore la folie (?), lorsque aucune barrière morale ne vient contrôler les actes, se déroule tout au long du roman une balade meurtrière « en toute innocence. »

Une plongée dans l’horreur « en toute innocence… »

Lawrence Millman nous abandonne entre plusieurs hypothèses perturbantes, jusqu’aux dernières pages du livre et leur étonnante conclusion.