Le grand tout

Dans ce roman à la fois simple mais précis qui semble avoir été ciselé par l’esprit d’un auteur forgé par des décennies de pratiques et d’expériences, sans le voir venir, vous vous ferez une vraie bande d’amis plutôt inattendue. En compagnie de cette petite clique, embarquez pour une aventure humaine qui oscille entre introspection personnelle et grands questionnements philosophiques.

L’auteur distille, sans forcer, des références littéraires et populaires et notre cerveau fait le reste. On se laisse porter par une ambiance héritée des seventies dans un San-Francisco résolument actuel. On roule en Buick dans cette ville emblématique de la baie au rythme de la corne de brume. On prend le thé dans un salon à Berkeley. On s’embarque pour la Death Valley au volant d’une voiture qui se conduit seule. On profite des instantanés que la Californie nous offre. Hors du tourbillon du quotidien, on prend peut-être un peu plus de temps pour vivre. On met en sourdine le bruit extérieur.

Dans ce livre, on invoque : un auteur de science-fiction, un monument de la littérature américaine, un philosophe français, une lame nippone qui épargne la vie, un chat sourd. On saupoudre le tout de personnages attachants et on obtient un savant mélange qui donne envie de repousser la dernière bouchée du plat le plus loin possible. Car Le Grand Tout n’est pas assez grand. C’est ce que vous vous direz sûrement une fois votre périple terminé. Alors d’ici-là profitez de cette histoire et de cette équipe farfelue qui est désormais la vôtre et appréciez le voyage qui s’offre à vous dans ses moindres détails.

Un grand MERCI à Olivier Mak-Bouchard de nous avoir convié à ces pérégrinations et de nous compter parmi ses amis.

Le mot de Julien