Plus noir que noir

Stephen King est une Légende. Romancier reconnu, c’est aussi un novelliste de génie.  Plus d’une de ses nouvelles ont fait des films très réussis si on se souvient de The Body donnant naissance à l’iconique «Stand by me ». Avec Plus noir que Noir, le prince de Castle Rock signe à 77 ans un nouveau recueil comme il l’avait déjà fait avec Danse Macabre ou Différentes Saisons.

Et les histoires de l’oncle Stephen sont toujours aussi envoutantes. Ce garçon a décidément de l’or dans le stylo. Que ses histoires soient courtes ou un pu plus longues, il a ce talent de cueillir son lecteur en quelques lignes et de le reposer à la fin de l’histoire avec ce clin d’œil qui dit « Je t’ai bien eu ». King le bien nommé a ce talent de vous embarquer en quelques phrases dans son monde et que son histoire fasse 20 pages comme « Slide Inn Road » ou 150 comme « Le mauvais rêve de Danny Coughlin » il arrive toujours à nous marquer au fer rouge.

Avant de reposer le livre n’omettez pas de lire la postface particulièrement éclairante sur le travail du maître. Ce garçon est un diable qui est arrivé dans nos bibliothèques pour nous offrir des moments hors du temps et de la rationalité. Il est bien sur difficile de choisir dans les douze pépites de ce recueil laquelle emportera les suffrages du lecteur mais le temps fera son affaire et nul doute que l’une ou l’autre feront tilt dans votre inconscient.

Pour tout vous avouer je reste marqué par la dernière et cet homme aux réponses qui est une jolie façon de parler de la destinée. A son âge avancé, Stephen King n’en a pas fini de hanter nos esprits avec ses histoires et puisque tel est son plaisir, qu’il continue à nous en raconter de belles pendant quelques années encore.

Le mot de Dominique